Médiatrice familiale sur POITIERS, LA ROCHELLE, TOURS et BORDEAUX

Le règlement amiable des conflits.

J’exerce la profession d’Avocat depuis 1992.

Très vite, après quelques années d’exercice, je me suis aperçue que le client pour lequel je gagnais le procès n’était pas véritablement satisfait. S’il éprouvait une joie au moment de l’annonce du très bon résultat obtenu, ce sentiment faisait place, très rapidement à un sentiment d’amertume.

Cette situation se constatait pour l’essentiel en droit de la famille.

C’est pour cette raison que je me suis formée à la médiation, plus particulièrement à la médiation familiale et que je me suis spécialisée dans la reconstruction des liens parents/enfants.

Je pratique la médiation familiale, la communication non violente, la négociation raisonnée et le processus collaboratif.

Ces modes de règlement amiable des conflits, ont vocation à s’appliquer en droit de la famille mais également dans tout domaine du droit où vous rencontrez une difficulté.

  • Avocate inscrite au barreau de POITIERS depuis 1992
  • Membre fondateur de l’association « centre de médiation de Poitiers », regroupant des médiateurs, formés à la médiation familiale
  • Membre de l’association « AVOC-ENFANTS », avocate intervenant en droit de la famille
  • Obtention du diplôme d’état de médiatrice familiale en 2005
  • Spécialisation dans la reconstruction des liens parents/enfants
  • Formation en communication non violente
  • Formation en négociation raisonnée et au processus collaboratif
  • Membre du groupe de processus collaboratif créé à Poitiers

Communication non violente - négociation raisonnée

Il ne s’agit pas là de la négociation traditionnelle avec une vision binaire d’une situation de négociation : tu gagnes/je perds ; on coupe la poire en deux ; je cède/tu cèdes/on cède un peu l’un et l’autre…

Avocate soucieuse de l’intérêt de mes clients, je pratique la communication non violente et la négociation raisonnée afin d’aider mes clients à faire remonter leurs besoins.

Ces ressentis s’expriment dans un climat serein sans agressivité ni animosité.

La négociation raisonnée trouve à s’appliquer lors d’entretiens réunissant les époux et leurs avocats afin de trouver une solution mutuellement acceptable. Il y a échange de points de vue dans le respect de l’autre et de ce que pense l’autre.

Ne me demandez pas de me transformer en pitbull du barreau tirant à boulet rouge sur votre ex-conjoint (séparation, divorce…) sur vos enfants (droit de visite grands-parents / petits-enfants), sur vos grands-parents (obligation alimentaire)…

Pourquoi régler amiablement un conflit ?

La réponse du Juge n’est pas toujours satisfaisante parce qu‘elle ne peut répondre aux besoins non exprimés des justiciables. Les justiciables vont adopter des postures devant le Juge.

C’est l’histoire de l’orange :
Deux personnes se présentent devant le Juge et demande chacune à prendre possession de l’orange. Le Juge rend sa décision et coupe l’orange en deux. Aucun des justiciables n’est satisfait. L’un voulait le jus de l’orange, l’autre le zeste.

La médiation familiale ne prend pas en compte les postures (je veux, j’exige, je demande) de chacun mais les besoins de chacun (j‘ai besoin de recevoir une prestation compensatoire car j‘ai besoin d‘être reconnue comme la mère ayant élevé les enfants au détriment de ma carrière professionnelle).

En médiation familiale, une posture ou position cache une crainte, une peur ou une émotion.

En ma qualité de médiatrice familiale, je questionne humblement les personnes en essayant véritablement de comprendre leurs ressorts.

La médiation familiale

J’interviens pour rétablir la communication et trouver des accords lorsque les époux sont en difficulté, lorsque je suis saisie par des héritiers, lorsque les enfants ont rompu tout avec leurs parents.

Les époux en difficulté : la médiation familiale peut répondre à leurs besoins :

Je pratique la médiation familiale entre les époux sur le point de se séparer afin d’envisager avec eux les effets de leur séparation permettant de répondre au mieux à leurs besoins et à ceux des enfants.

« Moi, le père, je veux avoir mon fils, tous les week-end et tous les mercredis ».

A quoi répond ce besoin ?
Le père va expliquer que durant la vie commune, la mère, selon son ressenti, l’a dévalorisé aux yeux de l’enfant ; le père veut rattraper le temps perdu et pense que des rencontres nombreuses vont restaurer sa place de père.

La médiation va permettre de confronter les points de vue de chacun des parents. Il n’y a pas une seule vérité mais la vérité des faits.

Les héritiers en difficulté

Je pratique également la médiation familiale en droit des successions afin que les frères ou sœurs en conflit fassent ressurgir les démons du passé, justifiant selon eux, leur position actuelle.
Ces besoins et ressentis permettent à l’autre de mieux comprendre tel agissement ou tel comportement.

« Je ne comprends pas pourquoi mon père a avantagé mon frère en lui léguant par testament plus que sa part. Mon frère se retrouve ainsi propriétaire de l’appartement qui appartenait à mon père. Ce que j’en sais, c’est que mon frère a apitoyé mon père sur sa situation de chômage puis de surendettement. Moi, je me suis retrouvée veuve et mon père n’a rien fait pour moi ».

Qu’est ce que cela vous fait que votre frère ait été avantagé ?

« un sentiment de frustration, de déconsidération, de ne pas avoir été un enfant à part entière, d’être mal aimée ».

Vous Monsieur, comprenez-vous ce que peut ressentir votre sœur ?

En ma qualité de médiatrice familiale, j’utilise des outils de communication afin de permettre à chacun de pratiquer l’empathie, de se mettre à la place de l’autre pour mieux le comprendre.

Les parents et les enfants en difficulté

Je reçois de plus en plus souvent, à mon cabinet d’avocat, des parents qui sont en rupture de communication avec leurs enfants. Il s’agit d’une situation extrêmement difficile à vivre, même parfois, pour le parent qui continue à entretenir des liens. La séparation des parents favorise souvent cette rupture. Ces difficultés peuvent se traduire par des procédures en demande d’une pension alimentaire exorbitante de la part de jeunes majeurs à l’encontre de leurs parents.

Une procédure enfants / parents laisse des traces et n’est de nature à satisfaire ni les besoins des enfants ni les besoins des parents. L’enfant qui obtient du Juge la pension alimentaire qu’il demande ne sera pas satisfait ; le parent qui voit sa proposition de pension alimentaire entérinée par le Juge ne sera pas, non plus, satisfait.

Il est communément admis que derrière une demande à caractère financier, se dissimule une autre demande. Quel sens donner à une demande de pension alimentaire de 1 000 € par mois alors que le père, ouvrier d’usine, ne perçoit qu’un salaire de 1 500 € par mois ?

C’est la vocation de la médiation familiale d’aller chercher derrière les mots, le souhait véritable de la personne en difficulté.

L’un des outils de la médiation familiale est de prime abord l’écoute mutuelle qui est essentielle : la personne doit écouter ce que dit l’autre et ce qu’elle même dit. La reformulation est utilisée et permet d’avancer sur des bases solides compréhensibles par tous.

La médiation familiale obéit à certaines règles : confidentialité, non agressivité, respect de l’autre…

Lorsque j’interviens en qualité de médiatrice familiale, je suis un tiers neutre, impartial qui ne prend pas parti pour l’une ou l’autre personne et qui ne porte aucun jugement. La médiation familiale se déroule en lieu neutre.